A
Sighetu la boue
Ne fait plus de politique
Il pleut des larmes de crocodile
Entre faucille et marteau
Sur l'hôtel de passe-passe
Quand le touriste change au noir
Du bonheur occidental
À
Sibiu la boue
Un ciel rouge de confusion
Hurle à la mort du
Conducteur fou
Des enfants prennent des flaques pour la mer
Dans l'aluminium des vitrines
De vieux mannequins marchandent
L'unique corsage du crève-misère
À
Brasov la boue
Et la beauté
Le
P-Cul n'a rien de libéré
Ton
Cinq-Étoiles est poitrinaire
Depuis des lunes
A
PECCO les autos patientent la bouche ouverte
En panne sèche mon petit
L'International des croissants-beurre
Les monastères gardent l'Icône aux frais
On se marie toujours à l'Est
Les yeux fermés de préférence
Pour mieux rêver la liberté
Nous irons dormir chez les gueules noires
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012