Poèmes

Réversibilités

par Paul Verlaine

Paul Verlaine

Entends les pompes qui font

Le cri des chats.
Des sifflets viennent et vont

Comme en pourchas.
Ah, dans ces tristes décors
Les
Déjàs sont les
Encors !

O les vagues
Angélus !

(Qui viennent d'où ?)
Vois s'allumer les
Saluts

Du fond d'un trou.
Ah, dans ces mornes séjours
Les
Jamais sont les
Toujours !

Quels rêves épouvantés.

Vous, grands * murs blancs !
Que de sanglots répétés.

Fous ou dolents !
Ah, dans ces piteux retraits
Les
Toujours sont les
Jamais !

Tu meurs doucereusement.

Obscurément,
Sans qu'on veille, ô cœurf aimant,

Sans testament !
Ah, dans ces deuils sans rachats
Les
Encors sont les
Déjàs !



Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012

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