Entends les pompes qui font
Le cri des chats.
Des sifflets viennent et vont
Comme en pourchas.
Ah, dans ces tristes décors
Les
Déjàs sont les
Encors !
O les vagues
Angélus !
(Qui viennent d'où ?)
Vois s'allumer les
Saluts
Du fond d'un trou.
Ah, dans ces mornes séjours
Les
Jamais sont les
Toujours !
Quels rêves épouvantés.
Vous, grands * murs blancs !
Que de sanglots répétés.
Fous ou dolents !
Ah, dans ces piteux retraits
Les
Toujours sont les
Jamais !
Tu meurs doucereusement.
Obscurément,
Sans qu'on veille, ô cœurf aimant,
Sans testament !
Ah, dans ces deuils sans rachats
Les
Encors sont les
Déjàs !
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012