Vous ne savez ce que vous faites,
Tout aimable
Neuville, ou je n'y connais rien,
Etant faite comme vous êtes,
De vouloir faire un troc de votre corps au mien.
Quand, pour troquer sans avantage,
Vous auriez, de retour, mon esprit de
Rimeur,
On ne vous croirait pas bien sage,
Et moi, je passerais pour un grand affronteur.
D'un esprit fait comme le nôtre,
Peut-être vous feriez quelques vers malheureux ;
Et moi, d'un corps comme le vôtre,
Je ferais aisément des hommes bien heureux.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012