Dans l’ombre courte de midi
La crête rouge des buveurs
Des hommes menottés à l’ivresse
Clament des vérités d’ivrogne
Qui s’envolent en fumée
Il s’en faudrait d’un rien qu’un fusil ne dérape
Qu’importe le gibier pourvu qu’on voie du sang
Les terreurs des fourrés se lèvent titubant
Femmes cachez vos enfants noirs
Les crépus les frisés
Les blonds aussi
Les moutards ça fait chier
Un coup un seul et pan
Ouf ce n’était qu’un chien
201609
Au sujet de Marcel Faure
A Propos
Présent dans quelques revues, j'ai aussi publié un recueil "Petite fugue stéphanoise" aux éditions l'Harmattan.
Poème publié et mis à jour le: 27 April 2021