Je suis foutu.
Tu m'as vaincu.
Je n'aime plus que ton gros eu
Tant baisé, léché, reniflé,
Et que ton cher con tant branlé,
Piné — car je ne suis pas l'homme
Pour
Gomorrhe ni pour
Sodome,
Mais pour
Paphos et pour
Lesbos,
(Et tant gamahuché, ton con)
Converti par tes seins si beaux,
Tes seins lourds que mes mains soupèsent
Afin que mes lèvres les baisent
Et, comme l'on hume un flacon,
Sucent leurs bouts raides puis mous
Ainsi qu'il nous arrive à nous
Avec nos gaules variables.
C'est un plaisir de tous les diables
Que tirer un coup en gamin.
En épicier ou en levrette.
Ou à la
Marie-Antoinette
Et estera jusqu'à demain
Avec toi, despote adorée
Dont la volonté m'est sacrée,
Plaisir infernal qui me tue
Et dans lequel je m'évertue
A satisfaire ta luxure.
Le foutre s'épand de mon vit
Comme le sang d'une blessure...
N'importe !
Tant que mon cœur vit
Et que palpite encor mon être,
Je veux remplir en tout ta loi,
N'ayant, dure maîtresse, en toi
Plus de maîtresse, mais un maître.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012