Le soir consume les derniers bruits
Réveille les silences obscurs
Au bord des larmes
Les étoiles
Lampadaires que hante un halo
La cité d'angles se disloque
Morts le jour
Des insomniaques se réveillent
La nuit écorchée de ses mots
Soupire
La gloire se décolore
La haine fait une pause
En chemise de nuit
La tranquillité ouvre son paralune
Le lit grince
Ébrèche les apparences
Sa colère déposée sur le fauteuil
Ce corps allongé
Est-il vivant ou mort
2016-10
Au sujet de Marcel Faure
A Propos
Présent dans quelques revues, j'ai aussi publié un recueil "Petite fugue stéphanoise" aux éditions l'Harmattan.
Poème publié et mis à jour le: 28 April 2021