Quand vint le temps de croire tu doutas.
Tu n'y peux rien, le doute est ta croyance.
L'incertitude est en robe de bal, elle est cruelle, elle ne danse pas.
L'exil serait de perdre la mémoire, de voir son âme oublieuse de tout errer sans fin dans une éternité où le néant souillerait de son encre tes souvenirs, ces
riens qui te font vivre.
Tu parles d'âme et te dis incrédule.
Un paradoxe ?
Oh non ! une virgule qui a perdu sa phrase par mégarde, une hirondelle oubliant de migrer, peut-être toi comme une fourmi triste.
Poème publié et mis à jour le: 16 November 2012