Dormir
dans une chambre bleue
où les sentiers se perdent
Où l'amour de la vie
fait vibrer chaque fleur
Ht les moulins de la jeunesse
dans les lointains crépitent
Une joie très ancienne
envahit les prairies
où des auberges blanches
nous accueillent
Les plaies sont refermées
Un air d'harmonica s'élève
plus doux que les automnes
d'autrefois
Les cerises
comme des boules bleues
se balancent dans l'air
La fête enfin commence
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012