L’aube injecte sa lumière dans la veine du jour
Adossée aux piliers du temps
La terre
Se faufilant entre deux rayons d’or
Un oiseau tisse sa chanson
La nuit s’écarte et révèle
La terre
Dans un faux silence espiègle
Légers tremblements du vent
Avant même le premier murmure des hommes
La terre
Alors
Dans un grand sourire vert
Les fleurs s’épanouissent
Fleurissant
La terre
2016-06