Pourquoi te déguises-tu
En vent, en pierre, en oiseau ?
Pourquoi me souris-tu du ciel
Comme un éclair inattendu ?
Cesse de me tourmenter : Ne me touche pas !
Laisse-moi à la gravité de mes soucis…
Un feu ivre passe en vacillant
Sur les marias gris desséchés.
La Muse dans sa robe trouée
Chante d’une voix traînante, monotone.
Sa force miraculeuse
Est dans son angoisse cruelle et jeune.
Poème publié et mis à jour le: 03 July 2019