Il faut laisser cela
A la porte de l’âme
Il faut entrer léger
Sur la pointe des pieds
Dans la mort transparente
Comme une eau de cascade
Qui lave les plaies du chemin
Poser sous le portique
Le bâton des rancunes
Vider les poches des cailloux
Retourner les poussières des coutures
Se rappeler dans l’air
Le parfum de bonté
De quelques âmes rencontrées
Gardant le plus léger
Le plus frais de l’amour
Pour une claire mort
Après la vie sans but.
Extrait de:
1969, Qui? (Edition Complète et Définitive), Mostra del Larzac editeur Poème publié et mis à jour le: 26 October 2019