D'abord juste derrière il y a les végétaux et les animaux
Puis les hommes aux visages tourmentés
Ceux d'avant ceux d'après
Nous entre les deux
Et parmi tous
Toi
Amie qui flotte sur les ondes
Tu n'as pas d'âge pas de visage
Tu es comme le tremblement d'une fleur dans le reflet d'un lac
La lune pose ses écouteurs sur mes oreilles
Et je t'entends
Dans la parure de ta voix
En boomerang
Ce sont mes propres mots
Qui me reviennent comme
Comme des oiseaux migrateurs
Et c'est chaud c'est doux
Je n'étais qu'un animal d'orage que l'aube apaise
Je dormais parmi des mirages insensés
Le front irrité par trop de bleu
Et tu te fais l'écho de la marée montante
Et moi
Braconnier des nuages
Blessant les dictionnaires de mes outrages
J'accroche quelques lucioles dans la nuit
Pour toi
Ton âge se grise d'un an de plus
Une musique profonde gonfle ta gorge
Et c'est comme si tout était frais
Dans le vaste jardin du monde
2014-09
Au sujet de Marcel Faure
A Propos
Présent dans quelques revues, j'ai aussi publié un recueil "Petite fugue stéphanoise" aux éditions l'Harmattan.
Poème publié et mis à jour le: 14 April 2021