Pourquoi cette Larme
Qui veut laver toute seule le Temps
Le Temps ?!!
Plus léger… que le Vide, et devant
Cette feuille emportée par le vent
Dévêtu, le beau comique…
Ici oublié, tombé sur la tête, dans sa chute
Fantastique
Pour sur, ce n’est pas « moi » …
Tu as beau dire
Le Poète c’est Lui – c’est sa Lyre
Il a son charme… il vit, il aime
Quand Il pleure en moi
Le Temps il s’arrête sur ses doigts,
Lui sourit… bienveillant
Dans une seconde immense…
Dans ce « moi-toi », c’est lui le Poète
Ô, Enfant sublime !
Tu joues de ces mots comme des jouets
Étoiles où s’arriment
Ces bizarres idées
Des fées
Enlacées, sublimissimes
Moi ?
Je ne suis que la rime
Qui joyeuse arrive
Et là voilà, qu’elle s’exprime
Ô, rêve cynique
J’étais un homme dans la matière,
Le plus banal
N’ayez pas peur,
J’étais « L’autre… » L’Inconnu…voyageur
Sirotant son cocktail trans-astral
Fière poussière…
Tout à coup, devenu
Bienveillant et comique
Quand en poète s’habille
Puis le rythme, la rime,
En dents de scie
Parfois écoutant en silence le Verbe
Aussi…. la plume, le scribe,
Le translateur d’au delà
Je suis la voix qui lit sans savoir…
Seigneur, pardonne- moi,
Dans Ton intime journal ( !)
« Destin…. Humaine révérence
Puisse faire comprendre à chaque « Soi »
Que… plus rien n’a d’importance
Que… de rêver d’une belle transe
Dans la seule Larme qui donne la Joie »
O, Sublime, c’était bien Toi !
Et quelle élégance
Quand « Je » danse
Je danse maintenant, tout nu, d’une belle manière
Ô, Bonheur, Je suis… ! Je suis… ! Me voilà !
Dans cette transe
Plus vite ! Plus vite ! Plus vite que Zorba
Le Grecque qui danse !
Éclat d’éphémère
Joyeux dans l’air
Je te suis…et je suis… la Vie qui danse !
Ô, Monde, Nous voilà :
- Une étoile de poussière (rêveuse, légère)
Soulevée de la Terre,
Sous la danse de ton pas…