Plus tard

Plus tard...

Chaque nuit, je te disais des mots si joyeux,
Que peut-être les oiseaux, qui nous entouraient,
Nous avaient adoptés, et que l'un d'entre eux,
S'est posé près de nous, et sans fin chantait.

Tu imaginais les temps lointains où les années
Glissaient dans nos mains agiles et usées,
Où le temps s'écoulait lentement, avec plaisir,
Où nous nous aimerions encore avec le même désir.

Nos murmures s'enlaçaient pour former plus qu'un son,
Nos corps se touchaient, nos cœurs se brûlaient,
Comme à l'unisson pour ne faire plus qu'un rai,
En marchant sans crainte sur ce chemin sans nom.

Mais plus tard, dis-moi, dans ces rêves partagés,
Quand l'aube viendra-t-elle chasser nos regrets ?
Serons-nous toujours ces deux âmes enlacées,
Dans l'éternel écho de nos promesses faites ?

Plus tard, c'est maintenant, et je veux espérer
Que dans chaque instant, nous saurons le graver.