Planté ici
T’attendre
Vigie plaquée au mur
Bientôt de la même couleur
Heures longues
À mes pieds
Pointant son nez
Le lierre hésite
Une fourmi de rien
Passe son chemin
La pierre m’épouse
Marque mon dos
De son sceau
J’enfile des images
Ton sac
La couleur de ta jupe
Tes premiers mots
L’arabesque de tes bras
Le lapin blanc de ton pull
Qui court
Et mon regard
Sans toi dedans
Bientôt la mousse stupéfaite
D’un tronc si mou
J’attends
Je ne sais plus
Toi peut-être.
2016-04