Poèmes

Petits corsaires d’août

par Marcel Faure

Petits corsaires d’août
Trésor de coquillages
Murailles que la mer piétine
Bris de rêves
Qu’un sorbet console

Tendu comme une voile
Un parasol s’étire
Le sable partout
Dans les cheveux
Sur la plage
Entre les orteils
Sur la peau trop grasse
Jusque dans les sourires

Rapides épousailles derrière les dunes
Rougeurs d’une première fois
Vite la mer
La vague coquine
Et le désir qui roule les corps
Jusqu’à l’hôtel

2014-08

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