Paupières de bois
Maisons assiégées de sommeil
Air creux de la nuit
Chacun s’allège un peu
Et la peine d’hier
S’effrite de quelques soucis
Draps de paille ou de soie
Ile où les hommes se confondent
Le lit
Parfois les corps s’agitent
Un rêve est en cavale
Et l’atmosphère se tend
Sueurs
La bouche se tord
Des mots s’échappent
Transpercent le silence
S’oublient
2013-11