Poèmes

Paupières de bois

par Marcel Faure

Paupières de bois
Maisons assiégées de sommeil
Air creux de la nuit
Chacun s’allège un peu
Et la peine d’hier
S’effrite de quelques soucis

Draps de paille ou de soie
Ile où les hommes se confondent
Le lit

Parfois les corps s’agitent
Un rêve est en cavale
Et l’atmosphère se tend
Sueurs

La bouche se tord
Des mots s’échappent
Transpercent le silence
S’oublient

2013-11

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