Poèmes

Passantes

par Paul Neuhuys

Ah que la gare du
Nord est grise et que tragiques sont ses quais où, à cheval sur ma valise, je songe à mes amours manques.

Je songe à trop de demoiselles m'offrant qui leur main à baiser, qui leur joue, qui leur bijou, toutes plus chaudes qu'oiselles.

Et la
Russe et la
Polonaise qui nous attirent dans leurs rets: j'en suis charmé, j'en suis tout aise comme d'un vin trop guilleret.

N'aurai-je aimé que des passantes et la fuite furtive d'un dos?
O ma jeunesse effervescente !
Mores castigat ridendo.



Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012

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