Oh ! mon
Dieu, c'est vers vous du profond de l'abyme
Que je m'écrie, et que je pleurs !
Ecoutez ; c'est la voix de la triste victime,
Vous, le
Seigneur des
Seigneurs !
Rendez-moi.s'il vous plaît, votre oreille attentive,
Entendez-moi dans tous les lieux,
La prière jamais ne fut intempestive
En montant au
Seigneur des
Cieux.
Ah ! si vous mesurez votre sainte justice
A la grandeur de nos péchés,
Qui peut briser ses liens ?
Si vous n'êtes propice
Par qui seront-ils détachés ?
Qui pourrait subsister devant votre présence ?
Seigneur !
Seigneur ! écoutez-moi !
Si j'ai dans vos bontés placé mon espérance,
C'est à cause de votre loi.
Avec bien grands désirs je l'attends ; je confie
En vos paroles tout mon cœur ;
Vos promesses, mon
Dieu, nous rendront à la vie !
O mon âme, attends le
Seigneur !
Et que, depuis le soir jusqu'au jour qui commence,
Israël inclinant ses pleurs
Lève ses tristes mains, porte son espérance
Vers
Dieu qui calme les douleurs ;
Car le
Seigneur est grand, et sa miséricorde
Descendra pour nous racheter,
Et la grâce abondante qu'à nos cœurs il accorde,
Vers le ciel viendra nous hâter ;
Il soulage
Israël de la profonde peine
Qui lui faisait verser ses pleurs.
Israël chantera, délivré de sa chaîne,
Un hymne au
Seigneur des
Seigneurs.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012