Poèmes

Paraphrase du Psaume 129

par Jules Verne

Oh ! mon
Dieu, c'est vers vous du profond de l'abyme
Que je m'écrie, et que je pleurs !

Ecoutez ; c'est la voix de la triste victime,
Vous, le
Seigneur des
Seigneurs !

Rendez-moi.s'il vous plaît, votre oreille attentive,
Entendez-moi dans tous les lieux,

La prière jamais ne fut intempestive

En montant au
Seigneur des
Cieux.

Ah ! si vous mesurez votre sainte justice

A la grandeur de nos péchés,
Qui peut briser ses liens ?
Si vous n'êtes propice

Par qui seront-ils détachés ?

Qui pourrait subsister devant votre présence ?

Seigneur !
Seigneur ! écoutez-moi !
Si j'ai dans vos bontés placé mon espérance,

C'est à cause de votre loi.

Avec bien grands désirs je l'attends ; je confie

En vos paroles tout mon cœur ;
Vos promesses, mon
Dieu, nous rendront à la vie !

O mon âme, attends le
Seigneur !

Et que, depuis le soir jusqu'au jour qui commence,

Israël inclinant ses pleurs
Lève ses tristes mains, porte son espérance

Vers
Dieu qui calme les douleurs ;

Car le
Seigneur est grand, et sa miséricorde

Descendra pour nous racheter,
Et la grâce abondante qu'à nos cœurs il accorde,

Vers le ciel viendra nous hâter ;

Il soulage
Israël de la profonde peine

Qui lui faisait verser ses pleurs.
Israël chantera, délivré de sa chaîne,

Un hymne au
Seigneur des
Seigneurs.



Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012

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