Page soixante dix-neuf
Absorbé par le matin
Je baille distraitement
Nuit trop courte
Masse aveugle des lettres
Qui flotte devant mes yeux
Page quatre-vingt
Petite brise sur une paire de seins
Tanière tendre pour mes joues
Je somnole en son giron
Page quatre-vingt un
Toujours orphelin du jour
Mes yeux glissent sur la clameur du poème
Page quatre-vingt deux
Tiède la lumière
Poreuses mes idées
Mes doigts flasques se noient
Page quatre-vingt trois
2013-11