Poèmes

Page soixante dix-neuf

par Marcel Faure

Page soixante dix-neuf
Absorbé par le matin
Je baille distraitement
Nuit trop courte
Masse aveugle des lettres
Qui flotte devant mes yeux
Page quatre-vingt
Petite brise sur une paire de seins
Tanière tendre pour mes joues
Je somnole en son giron
Page quatre-vingt un
Toujours orphelin du jour
Mes yeux glissent sur la clameur du poème
Page quatre-vingt deux
Tiède la lumière
Poreuses mes idées
Mes doigts flasques se noient
Page quatre-vingt trois

2013-11

Lettre d'Informations

Abonnez-vous à notre lettre d'information mensuelle pour être tenu au courant de l'actualité de Poemes.co chaque début de mois.

Nous Suivre sur

Retour au Top