On devient attentif et rêveur, on s'attend
A voir passer là -haut quelque groupe éclatant,
Des choeurs éblouissants, des fêtes idéales,
Des archanges menant des pompes triomphales,
Des âmes dans la gloire et dans l'azur, le soir,
Quand le vent, dans le ciel mystérieux et noir,
Sur l'horizon, chargé de vapeurs remuées,
Bâtit confusément des portes de nuées.
Assomption, le 15 août 1847.
Extrait de:
Toute la lyre (1888 et 1893) Poème publié et mis à jour le: 13 July 2017