Olympe levés toy, desja l'aube est levée,
Voy comme dans les airs elle semé le jour,
Desja dans le ruisseau
Diane s'est lavée,
Et desja le
Soleil a commencé son tour.
Tout nostre bois souspire après ton arrivée,
Ses oyseaux comme moy racontent leur amour,
Quelle estréme rigueur tient ton ame privée
Des plaisirs que le
Ciel espand en ce séjour ?
Desja le cerf qui brame après celle qu'il ayme
Contrefait dans ces bois ce que je suys moy-mesme,
Olympe, vien le voir, le voyla qui la tient ?
Tu te levés, ma belle, ô
Dieu ! qu'elle est humaine,
Je voy dedans ses yeux amour qui l'entretient,
Des douceurs dont sa main doit couronner sa peine.
Poème publié et mis à jour le: 12 July 2017