Poèmes

Œillet

par Marcel Faure

- Vous prendrez bien un verre ?
- Vous plaisantez !
Son courroux lui donnait un teint pâle.
- Un vase s'il vous plaît
J'obtempérai.
Il pleuvait, je pris la cruche sous la gouttière,
Lui servis une bonne rasade
- Ah ! fit-il satisfait, avant de constater l'absence de ses racines.
Là il me fit carrément la gueule.
J'étais fâché avec mon œillet.

2017-03

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