Guillaume
Deux, empereur d'Allemagne,
Comme
César,
Dans ce «
Gastibelza » dont la montagne
A fait un «
Sar » ;
Guillaume
Deux, l'homme à l'oreille mâle.
Au bras long mal.
Et qui parfois, — faveur impériale ! -
Agit pas mal,
Napoléon éventif, mais honnête
Mecklembourgeois,
Je t'aime quand même, et même c'est bête.
Mais pas bourgeois !
Parce que t'es un homme avec un sabre
(Et bien disant
Des choses non dites par tel quel glabre**)
Si bien luisant.
Je t'aime comme on aime une ennemie
Que l'on aurait.
Parce que,
Sire, au fond, vous n'avez mie
Quelque secret.
Parce que vous êtes un honnête homme
Bien que
Prussien, «
Parce que vous êtes un fou tout comme
Moi, ce
Messin*** !
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012

