Poèmes

Oaristys

par Paul Neuhuys

Ma première maîtresse

avait une dent aurifiée

par un célèbre dentiste de
New-York.

Poète du dimanche,

je la conduisais au fond d'un parc discret,

et assis sur un banc

j'essayais ses réflexes.

Elle croyait que tout ce que je disais

détenait une intention comique.

Une cigarette?

Vous me condamnez à mort?

C'est drôle ce que je dis...

Elle aurait tant voulu conduire une locomotive.

Il faut venir à ce bal:

A minuit,

on danse dans l'obscurité.



Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012

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