Poèmes

Normands.

par García Alonso Margarita

Perturbée
par une sage jupe plissée
je me penche devant le facteur
qui ne laisse pas de missives.

La tempête arrive,
le gâteau refroidit
dans la fenêtre.

Les Normands courent
sur le trottoir
sous des imperméables
décolorés, ils ressemblent
à des spectres de guerre
mûrs pour les hivers
et des pluies incessantes.

Dans le coin,
une femme mâche des ongles,
blasphème à la grêle
qui perce son chapeau
quand je maudis
les chats du Phare des brumes.

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