...
C'était au mois d'avril,
Francine, il m'en souvient,
Quand tout arbre fleurit, quand la terre devient
De vieillesse en jouvence, et l'étrange arondeUe
Fait contre un soliveau sa maison naturelle,
Quand la limace, au dos qui porte sa maison,
Laisse un trac sur les fleurs, quand la blonde toison
Va couvrant la chenille, et quand, parmi les prées,
Volent les papillons aux ailes diaprées,
Lorsque fol je te vis, et depuis je n'ai pu
Rien voir après tes yeux que tout ne m'ait déplu...
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012