L'après-midi descend, d'apparence incertaine ;
chaque pierre affermit ses murs.
Bivouac des vents migrateurs, les toits ont disparu.
Vers ces moulins énucléés
le chemin ruisselant, lumière déconstruite,
hisse la nuit; d'une aube se souvient.
Je dis
qu'il est une parole entre les mots
arrachés et laissés aux choses qui s'éloignent.
Je dis que de sa forme émane le divin.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012