Mes palais de cristal aux fragiles paroles
Le vent siffle la musique des flûtes
Ah ce luxe des mots
Aurais-je une âme si je ne savais dire
Cette lampe allumée au creux de mes pensées
Dans le fracas des jours
Je passe entre les gouttes
Souvent le sang s'invite à ma table
La misère aiguise mes nerfs
Et la cupidité encercle mes tours
L'hiver est un brigand qui met le feu aux hommes
L'incendie me ravage
Et je crache du sang
Mes poèmes ont des menstrues terribles
Quand la peste répand sa boue brune
Cathédrales de lumière qui bercent les grands arbres
Par le vitrail des feuilles
J'aspire à la clarté
Je grimpe en canopée où m'attendent les muses
Mes palais de cristal résistent à tous les chocs
Et le doigt sur un verre
Je fais chanter les vers
2017-05
Au sujet de Marcel Faure
A Propos
Présent dans quelques revues, j'ai aussi publié un recueil "Petite fugue stéphanoise" aux éditions l'Harmattan.
Poème publié et mis à jour le: 30 April 2021