Dans la vaste plaine dormaient les séraphines,
Vêtues des robes temporelles du sable
Décorant l'éternel de peintures divines...
Presque écloses à l'oubli, elles demeurent impalpables,
Et je m'enlace à leurs seins déroulant leurs plaintes
Peintes à l'encens, car leurs couleurs sont vaporeuses,
Équivoques dans l'étonnement des matins
feutrés de l'aube, parfaitement mystérieuse.
Mon bel œillet,
Guilleret,
Évoque les femmes d'empires imaginaires
Mes roses sombres,
Des pénombres,
Font rougeoyer leurs bouches de pâleurs lunaires
Légèreté,
Déployée,
De leurs floraison méditative et songeuse
Rêve coûteux,
Chant ruineux,
De cet éden fictif à l'ornière épineuse
Je marchais la tête enlevée à mes épaules
Qui voulaient s'imaginer les ailes d'un ange,
Et je m'allongeait sous les effusion d'un saule
Confident des pleureuses tapies sous ses franges.
Je fermais l’œil tandis que l'autre attendait
Le secret de ce pourquoi il a toujours été un œil...
Et timidement, dans le voile de la futaie,
Une cousine du ciel brandit un écueil
…
Celui du regard confondu par son orgueil...