Le ciel aveugle pourtant
dessine les contours
d’une église
la croix de fer épouse
de la colline la cime
La rivière vaine
noircie d’habitudes anciennes
se cherche
parmi les pierres
végétales
plus tard on brûle
dans le jardin d’été
l’herbe et les chemins doux
à peine mise la peinture vieillit
et se cristallise