Venues du fond de mon œil moite
Les images glissaient sans cesse
Et l’ouverture était étroite
La couverture était épaisse.
Il aurait fallu que je voie
Mon avenir différemment,
Cela fait deux ans que je bois
Et je suis un bien piètre amant.
Ainsi il faut passer la nuit
En attendant que la mort lente
Qui avance seule et sans bruit
Retrouve nos yeux et les sente;
Quand la mort appuie sur vos yeux
Comme un cadavre sur la planche
Il est temps de chercher les dieux
Disséminés ; le corps s’épanche.
Extrait de:
Anthologie Personnelle 1991-2013. Poème publié et mis à jour le: 07 June 2019