Elle ne se trouvait pas toujours
Le matin
dans le miroir éclairé cru
approchait encore
face contre glace
traits fondus au tain
et regardait fort
et voulait alors
que tout s'efface
cette image nue
ce début de jour
qui l'avait perdue
paupières pressées
elle attendait
puis s'ouvrait
reprenait son bain de lumière
tout y était
compte à rebours
corps gourd
rêvant du lit
et juste ici
cette elle inconnue
il faudrait aller au monde,
heure par heure
visage en masque
aller en leurre
l'air de celle qui s'est trouvée
Poème publié et mis à jour le: 13 November 2012