Enfants monstres
Petits dictateurs de salon
Vos parents suspendus à vos frasques
Mystère aigu de leur abandon
A votre sainte bêtise
Sur la ligne de front
Ils s’épuisent vos géniteurs
Ils voulaient jouer à la poupée
Ils ont un démon
Quelle surprise
Bientôt vous serez voyous
Trousseurs de vieilles
Tueurs de flics
Vous naviguerez de prison en prison
Ne comprenant que vos blasphèmes
Vos parents se désespèrent
Faut-il pourtant jeter la pierre
Parfois j’enrage et sers le poing
Contre le laisser faire assassin
D’une terrible méprise
Et c’est minuit et c’est matin
Un jour un jour et encore un
Leur tristesse s’éprend d’un petit verre
Si c’était à refaire …
… Leurs nuits seraient-elles grises
2016-01