Irai-je revoir les chênes géants
Qui, ombrageux, méprisaient mes sept ans
Peureux, chaque jour et par tous les temps ?
Ô Communale aux parfums envoûtants !
Reverrai-je ces chênes pas-si-grands
Qui, toujours plus vieux, moquent, craquants,
Grincheux, soupirent leur amour d'antan :
La forêt vestale au jour renaisant.
Oui, j'aimerais que dansent des enfants
En cris joyeux et couronnes de glands
Autour, ivres, libres, insouciants :
Lien fatal entre nains et géants.
27 juiilet 1994
Extrait de:
mon second recueil de poésie "Aux quatre vents 2"