Poèmes

Le ventre de la Ville

par Vincent Séverine

Le Ventre de la Ville
S'est vidé, écorché vif
Par les griffes
D'un prédateur invisible.

Plus de sang dans les artères,
Désencombrés les poumons verts,
Les reins ne filtrent plus
L'habituelle cohue.

A la place
Du cœur et de ses pulsations,
S'est installé le silence.
Plus personne pour une réanimation,
Faut se rendre à l'évidence.

Les bruits ont pris
Le contre sens
De la vie.
Il n'y a plus d'air à respirer
Dans cette cité inanimée.

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