Poèmes

Le vent abat la falaise

par Marcel Faure

Inutile et mesquine fierté
Qui croit à l’éternelle verticalité

Tous morts les grands chênes de chair
Oh, les hasardeuses constructions de la pensée
Minuscule lucarne à peine ouverte
Ô délices des illusions
Tenir un instant l’univers en laisse
Y croit-on vraiment

Peut-être un peu
Chéries chaînes de nos chairs
Hoquet ferraillant de nos jours

Le vent abat la falaise
Et nous
Fadaises

Ô sublimes déserteurs
Que reste t-il de vous.

2013-07

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