Poèmes

Ma mère, c'est elle ma mère !

par NDUKA MATA

La joie jaillissait au bord des âmes,
Dans le lèvre ainsi de tout un chacun.
Et cette mère digne d'être femme,
Ce jour-là, elle m'appela: «mon destin!»

Elle me souriait en ce temps même;
Quand elle me tenait ce fut un courant.
Cette sensation sans mot '' je t'aime'',
Était un pouvoir celui lié par son sang.

Je sentais un moment une âme,
Au plus profond de moi qui pleurait.
Elle était toute dans sa flamme,
Une triste- joie que Dieu enterrerait...

Elle me tenait et me serrait contre elle,
Si jamais la nuit ne tombait bien avant;
Elle m'offrait une autre nuit plus belle,
D'où le rayonnement était son chant.

Elle me chantait; la joie dans ces lèvres,
Son sourire comme éclair. Mes yeux
Étincelant, mon corps etait sans fièvres.
Et quand je me sentais fin, tous deux !

Mes côtés étaient toujours sa demeure ,
Et mon regard en elle n'était pardonné.
On se regardait, je me disais : ma mère,
Oh! c'est rien donc que d'elle je suis né.

Extrait de: 
FLAMME SUR LE TROTTOIR

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