A
Ernest
Christophe statuaire.
Contemplons ce trésor de grâces florentines;
Dans l'ondulation de ce corps musculeux
L'Élégance et la
Force abondent, sœurs divines.
Cette femme, morceau vraiment miraculeux,
Divinement robuste, adorablcment mince,
Ksi faite pour trôner sur des lits somptueux,
Et charmer les loisirs d'un pontife ou d'un prince.
Aussi, vois ce souris (in et voluptueux
Où la
Fatuité promène son extase;
Ce long regard sournois, langoureux et moqueur;
Ce visage mignard, tout encadré de gaze.
Dont chaque trait nous dit avec un air vainqueur :
«
La
Volupté m'appelle et l'Amour me couronne! »
A cet être doué de tant de majesté
Vois quel charme excitant la gentillesse donne !
Approchons, et tournons autour de sa beauté.
O blasphème de l'art! ô surprise fatale!
La femme au corps divin, promettant le bonheur,
Par le haut se termine en monstre bicéphale !
Poème publié et mis à jour le: 13 November 2012