Cent pour cent coton
Les nuages
Sur un bleu presque Klein
Ombres et lumières
Sur l'été élastique
Qui s'étire en automne
Déjà qu'il avait mordu
La queue du printemps
Que restera-t-il à l'hiver
Qui fond comme un glacier
Dans l'air calciné
Un avant goût d'enfer
Ailleurs les nuages
Cent pour cent charbon
Déversent des tornades
Dans un ciel craquant d'orages
Tout est sauf
La terre est en équilibre
Et nous pauvres clowns
Nous ne savons toujours pas
Marcher sur le gros ballon
2017-09
Au sujet de Marcel Faure
A Propos
Présent dans quelques revues, j'ai aussi publié un recueil "Petite fugue stéphanoise" aux éditions l'Harmattan.
Poème publié et mis à jour le: 10 May 2021