Le ciel est bien cruel de faire les uns naître
Monarques souverains, princes et empereurs,
Les autres artisans, vignerons, laboureurs,
Et bergers qui aux champs mènent les brebis paître.
Car il advient souvent que celui qui est maître
Mériterait tenir le rang des serviteurs,
Dont quelques-uns qui vont se tuant de labeurs
Pour leur gentil esprit mériteraient mieux être.
Il est vrai qu'à la fin tout meurt également.
Le monde est un théâtre, où fortuitement
Poème publié et mis à jour le: 16 November 2012