C'est là que j'ai vu
Rose
Dassonville,
Ce mouvant miroir d'une rose au vent
Quand ses doux printemps erraient par la ville,
Ils embaumaient l'air libre et triomphant.
Et chacun disait en perçant la foule : "Quoi ! belle à ce point ?...
Je veux voir aussi..."
Et l'enfant passait comme l'eau qui coule
Sans se demander : "Qui voit-on ici ?"
Un souffle effeuilla
Rose
Dassonville.
Son logis cessa de fleurir la ville,
Et, triste aujourd'hui comme le voilà,
C'est là !
Rue de la
Maison de
Ville, à
Douai.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012