La nuit a raté son virage
Planètes obscures et lune noire
Un troupeau est à l’abattoir
Ce n’était que des survivants
Fuyant les débris du jour
Où des bêtes jouaient au soldat
Nous étions juste là de l’autre coté
Fermant les yeux pour ne pas voir
Ce champ de têtes aux dents d’ivoire.
Ô vies interrompues
Fantômes en suaire rouge
Vous êtes la chair de mes poèmes
2016-04