Poèmes

La Condamnation de Fouquet

par Marie de Rabutin-Chantal

Lundi au soir, décembre . À onze heures, il y avait un carrosse prêt, où
M.
Fouquet est entré avec quatre hommes,
M. d'Artagnan à cheval avec cinquante mousquetaires.
Il le conduira jusqu'à
Pignerol, où il le laissera en prison sous la conduite d'un nommé
Saint-Mars, qui est fort honnête homme, et qui prendra cinquante soldats pour le garder...
Voilà une grande rigueur.
Tantazne animis cœlestibus ira;* !

Mais non, ce n'est point de si haut que cela vient.
De telles vengeances rudes et basses ne sauraient partir d'un cœur comme celui de notre maître.
On se sert de son nom, et on le profane, comme vous voyez.
Je vous manderai la suite : il y aurait bien à causer sur tout cela ; mais il est impossible par lettres



Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012

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