Tu ne t'es plus, Seigneur, assis à cette table.
Aussi impatient de passer que le sable,
parce que je suis seul je parle du bonheur.
Ayant mangé ces fruits, je goûte la liqueur.
Ma récompense fut la grandeur de l'attente.
L'orage peut noyer les routes éclatantes :
admirable tu vins dans ma jeune saison
par les portes d'Avril et le rude gazon.
Poème publié et mis à jour le: 16 November 2012