La brise à mon cou et le temps devant moi
De lunes et de soleils coulent mes jours
Je vais comme l’oiseau migrant
Mordillé par les courants
N’ayant d’autres bagages que l’air
Sous ma ceinture d’ailes la terre
Mon jardin potager
Pas un fruit pas un légume que je ne connaisse
Pas un perchoir qui ne me soit familier
Je niche comme l’espoir au cœur des hommes
C’est lui que je m’en vais chercher
Là-bas très loin dans ce pays paradisiaque
Caché tout au bout de mes rêves
2013-10