En ce siècle qui prend la fuite
Nous possédions, déjà, très las
Mais obstinés dans la poursuite
D'un mieux toujours pas bien, hélas !
Des escholiers pour le soûlas
De cette folle monomane,
Notre littérature en bloc ;
Mais tout cela c'était en toc :
Salut à l'école romane !
A bas
Baju ' !
Qu'il meur' bien vite
Sous les coups d'un vaillant
Maurras,
D'un
Lynan, brillant néophyte.
D'un
Raynaud, tout zèle au pourchas
De la gloire de
Moréas,
Que l'apocope se pavane
Comnv drapeau fier dans le fier choc
Sur les rangs fermes comme roc
De la grande école romane !
A bas le symbolisme, mythe
Et termite, et encore à bas
Ce décadisme parasite
Dont tels rimeurs ne voudraient pas !
A bas tous faiseurs d'embarras !
Amis, partons en caravane.
Combattons de taille et d'estoc,
Que le sang coule comm' d'un broc
Pour la sainte école romane !
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012