Joyau des océans emporté en mer close
Par le temps qui passe disparaît à la vie,
De ta blancheur nacrée dans l'oubli de mes nuits
J'ai, pour te libérer, porté dix mille roses
Pour ouvrir à moi ton cœur l' émoi enfantin,
Face à l'opulence de ce fastueux festin
Qui scellera futur; ta grandeur en serment
Nous ravit! Sacrifiée en l'autel des grands
De ces puissants du monde qui brillent et s'inclinent
Quand nous les pauvres hères, juste à courber l'échine,
Subissons l'injustice des despotes et nantis
Inégal ou faussé,le combat est un cri!
Mon être tout entier se vide, se transcende,
L'extrémisme, la haine nous irons les pourfendre
Reprendre le joyau, cet astre innommable,
Cette cendre de lune, ce joyau ineffable...
30.08.2016 © Yassine La Plume