Je pleure sur moi
Sur la langueur des nuages au fond d'un regard
Sur la main que je n'ai pas serrée
Sur l'arbre coupé
Et sur la rose que je n'ai pas cueillie
Je pleure sur l'innocence
Sur le crépuscule qu'on enterre
Sur les jets d'eaux des fontaines taries
Sur les drames obscurs que noue la nuit
Et sur ton épaule si prompte à consoler
O que mes pleurs sont doux quand ta main les recueille
Je ne suis qu'un produit de rêve bon marché
Et me voici diamant que ta voix érige
Par les mille douceurs de tes désirs
Aujourd'hui encore tu as gagné
2014-02
Au sujet de Marcel Faure
A Propos
Présent dans quelques revues, j'ai aussi publié un recueil "Petite fugue stéphanoise" aux éditions l'Harmattan.
Poème publié et mis à jour le: 08 April 2021