Je ne dors pas ; je rêve
Mes deux yeux sont ouverts
Je vois le soleil à la crève
Je réalise que le monde est pervers
Après tant de réflexions
De calculs et de contestations
Les choses changent comme le caméléon
Nous sommes tous encerclés par des lions.
Je ne dors pas ; je t’écoute
Mes oreilles sont très propres
Je peux voir que les macoutes
Sont remplies de choses impropres
Je réalise que le monde est pervers
Aujourd’hui, le soleil est à la crève
Mes deux yeux sont ouverts
Je ne dors pas ; je rêve.
P.S. Ce poème est dédié à Paul Eluard
Au sujet de Logerie Hebert
A Propos
Né le 2 octobre en Haïti. Il a immigré aux États-Unis d’Amérique à l’âge de quinze ans. Il est ancien élève Des Frères de l’École Saint Joseph, Anse d’Hainault, Des Cours Privés de Roger Anglade, Port-au-Prince, Haïti, de Montclair High School, Montclair, New Jersey, de l’université de Rutgers à New Jersey, où il a reçu deux diplômes : l’un en comptabilité et l’autre en littérature française.
Il a deux enfants et une petite fille qu’il aime beaucoup, et sa femme, et les fleurs qu’il adore plus que les quatre saisons.
Il aime beaucoup la poésie et est influencé par son père qui aimait réciter les poèmes d’hier et d’aujourd’hui, et chanter les plus belles chansons françaises de son époque.
Hébert Logerie a publié quatre recueils de poèmes : Étincelles de l’Amour, Sparkles of Love, Mounts and Valleys of love, et Monts et Vallées de l’Amour. Il est prêt pour publier plusieurs autres recueils : Les Poèmes de Mignonne et Echo of Our Ancestors’ Screams.
Il écrit en plusieurs langues pour la paix, l’humanité, l’amour, l’union, la justice, la transparence, les plus démunis, la fraternité et la liberté.
Poème publié et mis à jour le: 30 December 2020